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France métropolitaine, juin 2024 • Jour 2
SPRINT final
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France métropolitaine, juin 2024 • Jour 2
exercice 1
Autour du basket-ball
Intérêt du sujet • Amateurs de basket, cet exercice est fait pour vous ! Découvrez, comment optimiser la trajectoire d’un tir au panier, dribbler sans perdre la balle… et s’il faut protéger ses oreilles des coups de sifflet quand on est au bord du terrain.
Le basket-ball est le deuxième sport collectif pratiqué en France, et le premier dans les catégories féminines (source : SIMM-Consojunior 2011). Il figure parmi les sports olympiques lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Dans cet exercice, on étudie trois aspects fondamentaux de ce sport : l’optimisation de la trajectoire d’un tir, le rebond du ballon lors des dribbles ainsi que la problématique des risques auditifs liés aux coups de sifflet des arbitres.
Données
Masse du ballon : m = 600 g.
Rayon du ballon : Rb = 12 cm.
Valeur du champ de pesanteur supposé uniforme : g = 9,8 m ⋅ s–2.
Rayon de l’arceau du panier : Ra = 22,5 cm.
Hauteur de l’arceau du panier, par rapport au sol : Ha = 3,05 m.
Partie 1. Étude d’une trajectoire idéale
Il est légitime pour un joueur de basket-ball de se demander comment obtenir la trajectoire la plus efficace pour marquer un panier.
Un site internet spécialisé dans le basket-ball donne le conseil suivant : « privilégier un angle de tir entre 47° et 55° par rapport à l’horizontale. On préconise les tirs en cloche de façon à avoir une exploitation maximale de la surface du panier ». (source : BasketSession.com)
Figure 1. Schéma du lancer-franc considéré juste après que le ballon a quitté la main
Première modélisation
Dans un premier temps, on s’intéresse au mouvement du centre de masse M d’un ballon lorsqu’un joueur réalise un lancer-franc.
On réalise l’étude dans le référentiel terrestre supposé galiléen et on considère qu’une fois lancé, le ballon n’est soumis qu’à son propre poids.
On néglige donc toute force de frottement de l’air sur le ballon.
Quand le ballon quitte la main du joueur, son centre de masse M est situé à une hauteur Hm = 2,30 m par rapport au sol et à une distance horizontale L = 4,6 m du centre C de l’arceau du panier (figure 1).
On étudie le mouvement dans le repère cartésien indiqué sur la figure 1 : le plan (Oxy) est un plan vertical contenant la main du basketteur au moment où il lâche le ballon et le centre C de l’arceau. L’instant initial est l’instant où le ballon quitte la main, avec un vecteur vitesse initial qui forme un angle α avec l’axe horizontal.
L’angle α est supposé différent de 90°.
▶ 1. Montrer que dans le plan (Oxy), les coordonnées du vecteur (t) accélération du centre de masse M du ballon peuvent s’écrire :
(t) . (0,5 point)
▶ 2. Exprimer les coordonnées du vecteur vitesse (t) du point M à chaque instant, notées :
(t) . (0,75 point)
▶ 3. Exprimer les coordonnées du vecteur position au cours du temps, notées :
. (0,75 point)
▶ 4. Montrer que l’équation de la trajectoire du centre de masse M du ballon peut s’écrire :
y(x) = .
Un tir est considéré comme parfait lorsque le centre de masse M du ballon passe par le centre C de l’arceau du panier, le ballon ne touchant pas le bord de l’arceau. (0,75 point)
▶ 5. Montrer que pour un angle initial α et pour une distance L donnés, il existe une vitesse initiale v0c pour laquelle la trajectoire du centre de masse du ballon passe par le centre du panier, dont l’expression est :
v0c. (0,75 point)
▶ 6. Lors d’un lancer-franc, on montre (démonstration non demandée) qu’un tir avec un angle initial de 49,5° permet d’obtenir la vitesse initiale v0c la plus faible possible. Calculer cette vitesse. (0,25 point)
On souhaite comparer cette vitesse à celle qu’un joueur situé à une distance L = 2 m du panier doit communiquer au ballon.
On trace sur les figures 2-a et 2-b (voir page suivante) la vitesse initiale à donner au ballon pour qu’il passe par le centre C de l’arceau du panier en fonction de l’angle initial α, pour la distance L = 2 m.
▶ 7. Déterminer graphiquement l’angle initial à choisir pour communiquer au ballon la vitesse initiale minimale lui permettant de passer par le centre C de l’arceau, si le joueur est placé à la distance L = 2 m. Comparer les valeurs de l’angle et de la vitesse ainsi trouvées à celles obtenues pour un lancer-franc. Commenter. (0,75 point)
▶ 8. On distingue sur la figure 2-a deux asymptotes verticales. Expliquer pourquoi lorsque l’angle de tir initial se rapproche de 90°, la courbe de la vitesse en fonction de l’angle initial tend vers une asymptote. (0,25 point)
Deuxième modélisation
Jusqu’à présent, la vitesse à communiquer au ballon a été déterminée à partir d’une seule condition : le centre de masse M du ballon doit passer par le centre C de l’arceau. Il apparaît nécessaire de prendre en compte deux conditions supplémentaires :
condition 1 : un ballon qui ne passe pas par le dessus du panier n’est pas valide ;
condition 2 : un ballon qui rebondit sur le bord du panier avant d’en atteindre le centre ne donne pas un tir parfait.
On souhaite s’appuyer sur un programme rédigé en langage Python pour déterminer les trajectoires qui vérifient ces deux conditions.
La figure 3 présente un extrait du code qui permet de vérifier que le ballon rentre bien dans l’arceau, dans le bon sens et sans le toucher. Le début du code (non représenté avant la ligne 80) permet de calculer la trajectoire passant par le centre C de l’arceau pour un angle initial donné, selon l’étude réalisée en première partie. Pour une trajectoire donnée, les coordonnées du centre de masse du ballon sont stockées dans les tableaux (aussi appelés listes) x et y. Les valeurs de x sont comprises entre 0 et L.
Figure 3. Partie du code qui permet de vérifier que le ballon passe bien dans l’arceau dans le bon sens et sans le toucher
▶ 9. Parmi les propositions ci-dessous, choisir le code qui convient pour compléter la ligne 82 afin qu’elle permette de vérifier la condition « le ballon ne passe pas au-dessus de l’arceau ». Les variables du programme, notées Ha et L, représentent respectivement les paramètres Ha et L. (0,25 point)
max(x) > L | max(y) < Ha | min(y) > L | max(x) < Ha |
Les fonctions max(x) et min(x) renvoient respectivement la plus grande et la plus petite valeur du tableau x.
▶ 10. Justifier que les lignes 89 à 92 permettent de tester la condition 2. (0,5 point)
▶ 11. L’application des deux nouvelles conditions permet de déterminer que l’angle initial minimal pour réaliser un tir parfait au lancer-franc est voisin de 45°. Commenter cette valeur au regard des conseils fournis par le site internet cité en début d’exercice. (0,25 point)
Partie 2. Étude du dribble et du rebond du ballon
Au basket-ball, il est interdit de se déplacer en portant la balle sur plus de trois pas. Il faut donc la faire rebondir sur le sol (c’est le dribble). Il est donc important d’étudier les caractéristiques de ce rebond.
À cette fin, on réalise le protocole suivant :
un ballon est lâché, sans vitesse initiale, d’une hauteur voisine d’un mètre ;
il tombe, rebondit sur le sol dur et remonte ;
le pointage du centre de masse M du ballon est réalisé à l’aide d’une chronophotographie. Ces données permettent d’obtenir les représentations graphiques de l’évolution des énergies cinétique, potentielle de pesanteur et mécanique du ballon au cours du temps (figure 4).
Figure 4. Évolution des énergies au cours du temps
▶ 12. Parmi les courbes 1, 2 et 3 de la figure 4, identifier celles qui représentent l’évolution de l’énergie cinétique, de l’énergie potentielle de pesanteur et de l’énergie mécanique. Justifier chacune de ces identifications. (1 point)
▶ 13. Montrer que l’énergie perdue par le ballon lors du rebond est voisine de 2,5 J. (0,5 point)
▶ 14. Indiquer, en justifiant, s’il est raisonnable dans cette étude de négliger les frottements en dehors du moment où le ballon rebondit. (0,25 point)
▶ 15. Lorsqu’on dribble, on ne lâche pas le ballon mais on le pousse vers le bas assez fort pour qu’il remonte suffisamment haut pour continuer à dribbler. Déterminer la vitesse initiale minimale à communiquer à un ballon lancé d’une hauteur d’un mètre pour qu’il remonte au moins à cette même hauteur. On admet que la perte énergétique lors du rebond est la même qu’à la question 13. (1,5 point)
Partie 3. Entendre l’arbitre lors d’un match
Le basket-ball est un sport dans lequel le public peut se manifester bruyamment à n’importe quel moment. Pour autant, l’arbitre, qui signale les fautes grâce à un sifflet, doit pouvoir être entendu par tous les joueurs.
On admet que l’on peut distinguer un son très bref et aigu du bruit ambiant si son niveau sonore est supérieur d’au moins 3 dB à celui du bruit ambiant.
On rappelle que :
le niveau d’intensité sonore noté Lson s’exprime en dB et est lié à l’intensité sonore I au point considéré par : Lson = 10 · log où I0 = 1 × 10−12 W ⋅ m−2 est conventionnellement la plus faible intensité sonore détectable par l’oreille humaine et où log désigne le logarithme décimal ;
si une source sonore ponctuelle de puissance sonore P est placée dans un milieu sans obstacle et non absorbant, alors l’intensité sonore à une distance d de la source s’exprime par :
les sons trop forts constituent un danger pour l’appareil auditif. Lorsque le niveau d’intensité sonore est trop important, il faut porter des protections auditives, comme des bouchons d’oreilles. La figure 5 (voir page suivante) donne quelques ordres de grandeur de niveaux d’intensité sonore et indique, notamment, le seuil de danger au-delà duquel le son peut entraîner des lésions dans l’oreille.
Figure 5. Échelle des niveaux d’intensité sonore perçus par l’oreille (source mur-silenzo.com)
▶ 16. On suppose que l’arbitre siffle au moment où est commise une faute. À cet instant, il est à une distance d1 = 20 m du joueur le plus éloigné sur le terrain et à une distance d2 = 1,0 m d’un joueur remplaçant assis sur un banc au bord du terrain. À l’aide d’un calcul, déterminer si le joueur remplaçant doit porter des protections auditives, sachant que le bruit ambiant est de l’ordre de 80 dB. (2 points)
Les clés du sujet
Le lien avec le programme
Les conseils du correcteur
Coups de pouce
Partie 1. Étude d’une trajectoire idéale | ▶ 2. Souvenez-vous que les coordonnées du vecteur vitesse initiale sont : v0x = v0 × cos (α) et v0y = v0 × sin (α). ▶ 8. Représentez-vous, dans votre tête, la nature de la trajectoire lorsque l’angle de tir initial se rapproche de 90°. |
Partie 2. Étude du dribble et du rebond du ballon | ▶ 13. Exploitez la figure 4 sachant que le rebond se produit à l’instant t = 0,46 s. ▶ 15. Exploitez la non conservation de l’énergie mécanique du ballon : ΔEm = – 2,5 J. Pensez aussi qu’après le rebond, le ballon possède une vitesse nulle au sommet de sa trajectoire et qu’il se trouve à la même hauteur que lors du lâcher. |
Aide à la résolution de la question 16 (Partie 3)
Partie 1. Étude d’une trajectoire idéale
Première modélisation
à noter
Les questions 1 à 4 sont très classiques, donc à savoir traiter.
▶ 1. Exprimer les coordonnées du vecteur accélération
Dans cette partie, nous considérons :
le système : {le ballon de basket} de masse m,
le référentiel d’étude : référentiel terrestre supposé galiléen.
On suppose que le ballon, une fois lancé, n’est soumis qu’à son poids car on néglige tous les frottements. On applique la deuxième loi de Newton au ballon, d’où :
d’où ⇔ ⇔ .
L’axe vertical (Oy) est dirigé vers le haut tandis que le vecteur est dirigé vers le bas, ainsi les coordonnées de ce vecteur sont .
On a donc .
▶ 2. Exprimer les coordonnées du vecteur vitesse
attention
N’oubliez pas les constantes (ici C1 et C2) quand vous cherchez une primitive.
Par définition on a , donc les coordonnées du vecteur vitesse sont les primitives des coordonnées du vecteur accélération, d’où : avec C1 et C2 des constantes à déterminer à partir des conditions initiales sur la vitesse.
Or à t = 0 s, on a
et, d’après l’énoncé, = .
On en déduit que C1 = v0 ⋅ cos(α) et C2 = v0 ⋅ sin(α)
Ainsi, on a : .
▶ 3. Exprimer les coordonnées du vecteur position
Par définition, on a , donc les coordonnées du vecteur position sont les primitives des coordonnées du vecteur vitesse. Ainsi :
où C3 et C4 sont des constantes à déterminer à partir des conditions initiales sur la position.
Or à t = 0 s, on a .
Comme à t = 0 s, on a = , on en déduit que C3 = 0 et C4 = Hm. Ainsi, on a :
.
▶ 4. Établir l’équation de la trajectoire du ballon
On cherche l’équation de la trajectoire
D’après l’équation horaire x(t) = v0 ⋅ cos(α) ⋅ t, on déduit donc que .
On remplace le paramètre t par cette expression dans l’équation horaire y(t) :
d’où : .
Sachant que , l’équation de la trajectoire s’écrit bien :
▶ 5. Exprimer la vitesse initiale pour que le ballon passe par le centre du panier
D’après la figure 1, le ballon passe par le centre du panier à condition que : y(L) = Ha.
Ainsi, on peut écrire :
d’où : =
puis : g ⋅ L2 =
et v0c2 =
Enfin, ne gardant que la racine positive, on a bien :
v0c.
▶ 6. Calculer la vitesse v0c
attention
Mettre la calculatrice en mode « degré ».
On utilise la formule précédente :
v0c = 7,3 m s–1.
▶ 7. Déterminer graphiquement des valeurs
Figure 2b. Agrandissement de la zone entourée de la figure 2a
Par lecture graphique, l’angle initial à choisir est α = 55,3° pour communiquer au ballon la vitesse initiale minimale qui est, dans ce cas, égale à v0 min = 5,324 m s–1.
On constate alors que si le joueur se rapproche du panier, il doit lancer le ballon avec un angle supérieur à celui du lancer franc (49,5°) et une vitesse initiale inférieure à celle du lancer franc (7,3 m ⋅ s–1). Dans cette situation, la trajectoire parabolique est une trajectoire plus « en cloche » que lors du lancer-franc.
▶ 8. Justifier l’allure d’un graphique
D’un point de vue physique, lorsque l’angle de tir initial se rapproche de 90°, cela correspond à un tir de plus en plus vertical du ballon. Cela signifie qu’il faudrait communiquer au ballon une vitesse initiale de plus en plus grande pour qu’il atteigne le centre du panier.
Il est donc logique que le graphique v0 = f(α) présente une asymptote verticale pour α = 90°. Un angle de 90° ne permet pas d’atteindre le panier.
Deuxième modélisation
▶ 9. Choisir le bon code en langage Python
On rappelle que l’arceau du panier se trouve à l’altitude y = Ha. Si le ballon ne passe pas au-dessus de l’arceau, cela signifie que y < Ha.
Ainsi, le code à noter en ligne 82 est : max(y) < Ha.
▶ 10. Justifier des lignes de code
à noter
Réalisez un schéma de la situation au brouillon.
Les lignes 86 et 87 du programme Python définissent la distance, notée d_bord, séparant le centre du ballon de rayon Rb et le bord de l’arceau.
D’après le schéma ci-dessous :
le ballon ne touche pas le bord de l’arceau si cette distance est supérieure au rayon Rb du ballon ;
par contre, le ballon touche le bord de l’arceau si cette distance est inférieure au rayon Rb du ballon.
C’est ainsi que les lignes 89 à 92 comparent cette distance d_bord au rayon Rb du ballon. La condition 2 de l’énoncé est donc testée.
▶ 11. Comparer des conditions initiales de lancer
D’après la simulation prenant en compte les deux conditions supplémentaires, la valeur de l’angle initial minimal est égale à 45°.
Le site internet indique qu’il faut privilégier un angle de tir compris entre 47° et 55° par rapport à l’horizontale, ce qui est un angle bien supérieur à la valeur minimale de 45°.
Partie 2. Étude du dribble et du rebond du ballon
▶ 12. Identifier les courbes associées aux énergies
On analyse les 3 courbes avant le rebond situé à l’instant t = 0,46 s.
Lors du lâcher du ballon, l’altitude y du ballon diminue. Donc son énergie potentielle de pesanteur Epp = mgy diminue. La courbe 2 correspond donc à l’évolution de l’énergie potentielle de pesanteur Epp.
La vitesse v du ballon augmente car il est lâché sans vitesse initiale. Donc son énergie cinétique EC = augmente.
La courbe 3 correspond à l’évolution de l’énergie cinétique EC.
Enfin, les valeurs de la courbe 1 correspondent, à chaque instant, à la somme des valeurs des courbes 2 et 3. La courbe 1 correspond à l’évolution de l’énergie mécanique Em donnée par Em = EC + Epp.
▶ 13. Calculer l’énergie perdue lors du rebond
Figure 4. Évolution des énergies au cours du temps
On peut lire sur la figure 4 :
la valeur moyenne de l’énergie mécanique avant le rebond : Em avant = 6 J.
la valeur moyenne de l’énergie mécanique après le rebond : Em après = 3,6 J.
Ainsi, la différence d’énergie mécanique du ballon lors du rebond est :
Em après – Em avant = 3,6 – 6 = – 2,4 J.
Il s’agit bien d’une perte d’énergie (valeur négative), voisine de 2,5 J.
▶ 14. Justifier la prise en compte ou non des frottements
D’après la figure 4, on constate qu’en dehors du rebond situé à la date t = 0,46 s, l’énergie mécanique est quasiment constante donc elle se conserve quasiment. On en déduit qu’il est raisonnable de négliger les frottements dans cette étude.
▶ 15. Calculer une vitesse initiale
On note respectivement vi et vf les vitesses initiale et finale du ballon lors du dribble décrit dans l’énoncé.
On exprime l’énergie mécanique du ballon situé à l’altitude h = 1 m, avant et après le rebond :
Avant le rebond : Em avant = Ec avant + Epp avant = + mgh
Après le rebond : Em après = Ec après + Epp après = + mgh
Comme la perte énergétique lors du rebond est estimée à 2,5 J, on peut écrire :
Em après – Em avant = – 2,5 J.
Ainsi, on a : – = – 2,5
D’où : – = – 2,5.
Or, lorsque le ballon a atteint sa hauteur maximale, sa vitesse vf est nulle. Ainsi on a :
– = – 2,5
d’où :
vi = = = 2,9 m s–1.
Partie 3. Entendre l’arbitre lors d’un match
▶ 16. Déterminer le niveau d’intensité sonore perçu par le joueur remplaçant pour en déduire s’il doit porter des protections auditives
Conseil de méthode
Cette question est une résolution de problème. Présentez un raisonnement en plusieurs étapes. Rédigez de façon la plus claire possible pour que votre correcteur comprenne votre démarche. Justifiez chaque étape.
Le niveau d’intensité sonore du bruit ambiant dans la salle lors du match est de l’ordre de 80 dB.
Puisque le joueur le plus éloigné peut distinguer le coup de sifflet de l’arbitre, cela signifie qu’il perçoit un niveau d’intensité sonore au moins égal à 80 + 3 dB soit L1 = 83 dB.
Calculons l’intensité sonore I1 correspondante :
L1 = 10 · log donc I1 = I0 · ,
d’où I1 = 1 × 10–12 · = 2,0 × 10–4 W · m–2.
Connaissant les valeurs de I1 et d1, déterminons la puissance P du son du sifflet de l’arbitre :
on a I1 = d’où P = I1
soit P = 2,0 × 10–4 ⋅ 4 ⋅ π ⋅ 202 = 1,0 W.
La puissance P du son étant la même pour le joueur remplaçant, on peut calculer l’intensité sonore I2 pour la distance d2, perçue par ce joueur :
I2 = d’où I2 = = 8,0 × 10–2 W · m–2.
Enfin, connaissant la valeur de I2, calculons le niveau d’intensité sonore L2 perçu par le joueur remplaçant :
L2 = 10 · log = 10 · log = 109 dB.
Le niveau d’intensité sonore perçu par le joueur remplaçant étant de 109 dB, il est supérieur au seuil de danger de 90 dB indiqué par la figure 5 : ce joueur devrait porter des protections auditives car le son du sifflet pourrait entraîner des lésions au niveau de ses oreilles.