S'entraîner
Agir dans la cité : individu et pouvoir
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France métropolitaine • Septembre 2018
Des paroles intenses
Intérêt du sujet • Les enfants présentés dans les documents connaissent la guerre et les pays dévastés. La joie et le rire côtoient toutefois les souvenirs de ces atrocités.
document ATexte littéraire
Orphelin mutilé par la guerre, le jeune Omar-Jo a fui son pays. Il a été accueilli à Paris par des cousins. Il a pour ami Maxime, le responsable d'un manège qui organise des spectacles.
Lorsqu'il sentait son public avec lui, applaudissant et riant de ses loufoqueries1, Omar-Jo changeait brusquement de répertoire.
D'abord, il faisait taire la musique ; ses pitreries se fracassaient contre un mur invisible. Ensuite, il laissait un silence opaque planer au-dessus des spectateurs.
D'un seul geste, il arrachait alors les rubans ou les feuillages qui dissimulaient son moignon2. Puis, il présentait celui-ci au public, dans toute sa crudité.
Il ôtait son faux nez. En se frottant avec un pan de sa chemise, il se débarbouillait de son maquillage. Sa face apparaissait d'une pâleur extrême ; enfoncés dans leurs orbites, ses yeux étaient d'un noir infini.
Il s'était également dépouillé de ses déguisements qui s'entassaient à ses pieds. Il les piétina avant de grimper sur leurs dépouilles comme sur un monticule, d'où il se remit à parler.
Ce furent d'autres paroles.
Elles s'élevaient du tréfonds, extirpant Omar-Jo de l'ambiance qu'il avait lui-même créée.
Oubliant ses jongleries, il laissait monter cette voix du dedans. Cette voix âpre, cette voix nue qui, pour l'instant, recouvrait toutes ses autres voix.
L'enfant multiple n'était plus là pour divertir. Il était là aussi pour évoquer d'autres images. Toutes ces douloureuses images qui peuplent le monde.
Mené par sa voix, Omar-Jo évoque sa ville récemment quittée. Elle s'insinue dans ses muscles, s'infiltre dans les battements du cœur, freine le voyage du sang. Il la voit, il la touche, cette cité lointaine. Il la compare à celle-ci, où l'on peut, librement, aller, venir, respirer ! Celle-ci, déjà sienne, déjà tendrement aimée.
Ici, les arbres escortent les avenues, entourent les places. De robustes bâtiments font revivre les siècles disparus, d'autres préfigurent l'avenir. Une population diversifiée flâne ou se hâte. Malgré problèmes et soucis, ils vivent en paix. En paix !
Là-bas les îlots en ruine se multiplient, des arbres déracinés pourrissent au fond de crevasses, les murs sont criblés de balles, les voitures éclatent, les immeubles s'écroulent. D'un côté comme de l'autre de cette cité en miettes, on brade les humains !
Omar-Jo se déchaîne, ses paroles flambent. Omar-Jo ne joue plus. Il contemple le monde, et ce qu'il en sait déjà ! Ses appels s'amplifient, il ne parle pas seulement pour les siens. Tous les malheurs de la terre se ruent sur ce Manège.
Tout s'est immobilisé. Les chevaux ont terminé leur ronde. Le public écoute, pétrifié3.
Maxime, perplexe, n'ose pas faire taire l'étrange enfant.
Après ces cris d'angoisse, il ne reste d'autre issue que de renouer avec la vie.
Omar-Jo ressort de sa poche son vieil harmonica et, retrouvant son souffle, il en tire, une fois de plus, des sons mélodiques et vivaces.
Andrée Chedid, L'Enfant multiple, 1989.
1. Loufoqueries : actes, propos extravagants, insensés.
2. Moignon : ce qui reste d'un membre qui a été amputé.
3. Pétrifié : au sens propre « transformé en pierre », au sens figuré « immobilisé ».
document BEnfant jouant dans les ruines de Damas, AFP, 2016
© Amer Almohibany/AFP
Travail sur le texte littÉraire et sur l'image 50 points • ⏱ 1 h 10
Les réponses doivent être entièrement rédigées.
Grammaire et compétences linguistiques
▶ 1. « Il s'était également dépouillé de ses déguisements qui s'entassaient à ses pieds. » (l. 13-14)
a) Réécrivez la phrase et soulignez son verbe principal.
À quel temps est-il conjugué ? (2 points)
b) Délimitez le groupe complément du verbe principal en le plaçant entre crochets. (1 point)
c) Pour vérifier la délimitation du groupe complément, réécrivez la phrase en remplaçant ce complément de verbe par un pronom. (1 point)
▶ 2. Ligne 25 : « sa ville récemment quittée ».
Ligne 27 : « Il la voit, il la touche, cette cité lointaine. »
a) À quelle classe grammaticale précise appartient le déterminant « sa » ? (1 point)
b) À quelle classe grammaticale précise appartient le déterminant « cette » ? (1 point)
c) Pourquoi le narrateur change-t-il de déterminant pour désigner la même ville évoquée par Omar-Jo ? (2 points)
▶ 3. Mettez le passage ci-dessous au passé composé.
Faites toutes les modifications nécessaires. (10 points)
« Elle s'insinue dans ses muscles, s'infiltre dans les battements du cœur, freine le voyage du sang. Il la voit, il la touche, cette cité lointaine. » (l. 26-27)
Compréhension et compétences d'interprétation
▶ 4. Dans les lignes 1 à 15 :
a) Dans quel rôle Omar-Jo apparaît-il au début du texte ?
Justifiez votre réponse par quatre relevés précis. (3 points)
b) Quels éléments montrent qu'il abandonne progressivement ce rôle ? Vous vous appuierez sur le lexique et l'enchaînement des phrases. (3 points)
▶ 5. Lignes 16 à 29 : comment le texte met-il en valeur la puissance de la parole d'Omar-Jo ?
Vous justifierez votre réponse en vous appuyant sur un relevé précis que vous interpréterez.
Deux éléments au moins sont attendus. (4 points)
▶ 6. Lignes 25 à 37 : quelles oppositions Omar-Jo souligne-t-il dans l'évocation des deux villes ?
Identifiez ces oppositions en vous appuyant sur des relevés significatifs. (6 points)
▶ 7. Face à la parole d'Omar-Jo, la réaction du public change. Montrez ce changement. Expliquez-le en vous appuyant sur le texte. (4 points)
▶ 8. Ligne 22 : « L'enfant multiple » : à la lumière du texte et de vos réponses aux questions précédentes, expliquez cette expression qui donne son titre à l'œuvre. On attend un paragraphe construit, développé et argumenté (deux arguments au moins). (6 points)
▶ 9. Le texte met en valeur la puissance de la parole sur le public. Selon vous, l'image proposée peut-elle aussi agir sur ceux qui la regardent ? Vous justifierez votre réponse. (6 points)
Dictée 10 points • ⏱ 20 min
Les noms « Maxime », « Manège », ainsi que le nom de l'auteur et le titre de l'œuvre sont écrits au tableau. Les informations suivantes sont données : dans le texte de la dictée, le grand-père d'Omar-Jo resté dans son pays répond à une lettre de Maxime, le responsable du manège.
Andrée Chedid
L'Enfant multiple
© Éditions Flammarion, 1989
Ami Maxime, pour mon petit-fils, merci !
Je viendrai voir votre Manège, un jour. En attendant, il tourne dans ma tête ; je le chéris et le décore de tous les fruits de mon jardin. Par moments, il s'élève comme une soucoupe volante, et plane ou tournoie juste au-dessus de ma maison.
Depuis quelque temps, nos journées sont tranquilles. Les transports publics sont rétablis, le courrier a repris. Je crois pouvoir, bientôt, t'expédier des abricots et des pêches. Tu t'en régaleras.
Notre existence, notre Manège à nous, s'enfonce encore dans les ruines ; mais à présent que les armes se sont tues, de village en village nous arrivons, peu à peu, à recomposer la chaîne, et à nous retrouver. Il faudra bien que ça tourne rond, un jour ! Que notre peuple tout entier remonte sur le même Manège qui s'ébranlera, progressera, sur une musique d'espoir.
Rédaction 40 points • ⏱ 1 h 30
Vous traiterez au choix l'un des sujets suivants.
Sujet d'imagination
L'un des parents a emmené ses enfants au spectacle d'Omar-Jo. À son retour à la maison, il raconte à un autre membre de la famille la scène à laquelle il a assisté, « pétrifié » (l. 43). Il décrit dans son récit les émotions qu'il a ressenties. Vous écrirez votre récit à la 1re personne.
Sujet de réflexion
« L'enfant multiple n'était plus là pour divertir. Il était là aussi pour évoquer d'autres images. Toutes ces douloureuses images qui peuplent le monde. » (l. 22-24) Peut-on faire aussi réfléchir en divertissant ?
Vous répondrez à cette question en développant plusieurs arguments. Vous prendrez appui sur des exemples d'œuvres lues et étudiées en classe ou sur des exemples tirés de votre culture personnelle.
Les clés du sujet
Analyser les documents
Traiter le sujet d'imagination
Recherche d'idées
Conseils de rédaction
Tu dois écrire un récit à la première personne : le parent qui a assisté au spectacle rentre chez lui et raconte la scène ; donne quelques informations sur son interlocuteur : l'autre parent ou un enfant plus âgé qu'Omar-Jo, par exemple.
Le proche peut prendre la parole, pour relancer le récit ou commenter ce qu'il vient d'entendre.
Traiter le sujet de réflexion
Recherche d'idées
Conseils de rédaction
N'oublie pas de faire apparaître clairement les articulations de ton devoir, à l'aide de connecteurs d'addition (« tout d'abord », « ensuite », « enfin ») et d'opposition (« néanmoins », « à l'inverse »).
Si tu le souhaites, tu peux, dans la conclusion, employer la première personne du singulier pour exprimer ton opinion personnelle.
Travail sur le texte littéraire et sur l'image
Grammaire et compétences linguistiques
▶ 1. a) et b) « Il s'était également dépouillé [de ses déguisements qui s'entassaient à ses pieds]. »
Le verbe pronominal « se dépouiller » est conjugué au plus-que-parfait.
c) « Il s'en était également dépouillé » ou « il s'était également dépouillé de ceux-là ».
▶ 2. a) « Sa » est un déterminant possessif.
b) « Cette » est un déterminant démonstratif.
c) Dans la première phrase, on insiste sur l'appartenance du personnage à cette ville ; dans la seconde, la ville est offerte au regard du public, elle est désignée, comme montrée du doigt : « il la voit, il la touche ».
▶ 3. Les modifications sont en couleur.
Attention !
Pour les trois derniers verbes, accorde l'auxiliaire avoir avec le COD si nécessaire.
« Elle s'est insinuée dans ses muscles, s'est infiltrée dans les battements du cœur, a freiné le voyage du sang. Il l'a vue, il l'a touchée, cette cité lointaine. »
Compréhension et compétences d'interprétation
▶ 4. a) Omar-Jo apparaît dans le rôle du clown, comme le prouvent les indications suivantes : « ses loufoqueries, ses pitreries, son faux nez, son maquillage ».
b) Il abandonne ce rôle de manière progressive. Des indications temporelles rythment ce changement : « d'abord, ensuite, puis, également ». Les éléments du costume de clown sont peu à peu abandonnés : « arrachait, ôtait, se débarbouillait, dépouillé ».
▶ 5. La puissance de la parole d'Omar-Jo est mise en valeur à l'aide de plusieurs éléments :
des verbes de mouvement, pour dire que cette voix prend de l'ampleur (« s'élevaient, laissait monter, recouvrait ») ;
des compléments, pour qualifier cette voix intérieure et profonde (« du tréfonds, du dedans ») ;
des adjectifs qui insistent sur le caractère authentique de cette voix (« âpre et nue »).
▶ 6. Omar-Jo évoque de nombreuses oppositions entre les deux villes :
les bâtiments sont « robustes » ici, ils « s'écroulent » là-bas ;
les places et les avenues d'ici sont des « îlots en ruine » là-bas ;
les arbres qui s'alignent le long des avenues ici sont « déracinés » et « pourrissent » là-bas ;
les hommes enfin vivent « en paix » ici, alors qu'ils sont « bradés » là-bas, à cause des « balles » et des voitures qui « éclatent ».
▶ 7. Le public qui riait et applaudissait au début du texte change de réaction quand Omar-Jo évoque les souffrances et les malheurs d'une partie du monde. Touchés par ses paroles, les spectateurs ne bougent plus (« tout s'est immobilisé »), sont silencieux et attentifs (« écoute »), comme changés en pierre (« pétrifié »).
▶ 8. Le personnage d'Omar-Jo est appelé « enfant multiple », pour ses différentes facettes : il sait divertir comme un clown, mais passe ensuite à un registre plus grave devant le même public ; il porte également en lui l'amour de la ville qu'il a dû quitter, et l'amour de la ville qui l'a accueilli ; il a connu des horreurs (son bras amputé en témoigne), mais est capable de s'amuser.
▶ 9. L'image proposée montre deux enfants jouant dans une ville en ruine, ravagée par la guerre : Damas, en Syrie. À la tristesse du décor de cette ville détruite, s'opposent la joie, la couleur, la vivacité des enfants qui courent avec des ballons. L'image peut ainsi agir sur ceux qui la regardent : elle montre l'horreur d'une enfance frappée par la guerre, mais aussi l'envie de vivre des enfants touchés et la possibilité pour eux d'être heureux.
Conseil
Pour une question sur une image, n'hésite pas à t'appuyer sur tes premières impressions, comme ici le choc dû au contraste très fort entre l'environnement et les enfants.
Dictée
Point méthode
1 Plusieurs verbes sont conjugués au futur : souviens-toi que la terminaison de la 1re personne du singulier est -ai, à ne pas confondre avec -ais, terminaison du conditionnel présent. Change de personne pour les différencier :
Je viendrai → nous viendrons (futur).
Je viendrais → nous viendrions (conditionnel présent).
2 Lorsque le participe passé est employé avec l'auxiliaire être, veille à l'accorder avec le sujet. C'est aussi le cas pour les verbes pronominaux (sauf ceux qui sont construits avec un COD).
Ami Maxime, pour mon petit-fils, merci !
Je viendrai voir votre Manège, un jour. En attendant, il tourne dans ma tête ; je le chéris et le décore de tous les fruits de mon jardin. Par moments, il s'élève comme une soucoupe volante, et plane ou tournoie juste au-dessus de ma maison.
Depuis quelque temps, nos journées sont tranquilles. Les transports publics sont rétablis, le courrier a repris. Je crois pouvoir, bientôt, t'expédier des abricots et des pêches. Tu t'en régaleras.
Notre existence, notre Manège à nous, s'enfonce encore dans les ruines ; mais à présent que les armes se sont tues, de village en village nous arrivons, peu à peu, à recomposer la chaîne, et à nous retrouver. Il faudra bien que ça tourne rond, un jour ! Que notre peuple tout entier remonte sur le même Manège qui s'ébranlera, progressera, sur une musique d'espoir.
Rédaction
Voici un exemple de rédaction sur chacun des deux sujets.
Attention les indications entre crochets ne doivent pas figurer sur ta copie.
Sujet d'imagination
conseil
L'expression des émotions ne passe pas seulement par le vocabulaire : pense à varier les types de phrases et la ponctuation.
[Entrée en matière] « Alors ce spectacle ? Vous rentrez bien tard. »
François nous attendait depuis une demi-heure déjà. Le dîner était prêt, et l'odeur alléchante.
« Chéri, c'était… »
Intrigué par mon silence, François leva la tête et comprit qu'il s'était passé quelque chose.
« Tu as l'air… troublée… Et les enfants aussi ! Tout va bien ?
– Oui, nous allons bien, mais vraiment nous avons assisté à un spectacle étrange, qui nous a laissés sans voix, comme pétrifiés ! C'était stupéfiant !
– À la fête foraine ? Allons, encore un de ces tours de passe-passe ; et vous vous êtes laissé prendre comme des…
[Récit du spectacle] – Non, ce n'est pas ça, l'interrompis-je. Il y avait cet enfant, grimé en clown, qui était absurde et drôle au début. Et puis la musique s'est arrêtée, il a enlevé son déguisement et… il avait le bras coupé : il n'avait qu'un moignon, qu'il nous a montré, comme ça. J'ai regardé notre fils, et j'ai eu envie de le serrer fort contre moi. Tout le monde s'est tu. Et c'est là qu'il a commencé à parler. De Paris, de cette ville où il vient d'arriver, de ses quartiers, de ses habitants, qu'il aime comme on devrait tous l'aimer. Puis il a évoqué une autre ville, abîmée, détruite, en guerre où des gens continuent à mourir. Ce n'était pas un numéro, c'était… sincère comme seule une parole d'enfant peut l'être. Il ne voulait pas nous faire honte, il voulait juste nous parler vraiment, de souffrance, mais de joie aussi, de ces deux extrêmes qui se côtoient en lui, mais aussi en nous : nous étions cet enfant au moment où il nous parlait. J'ai rarement été aussi bouleversée. Et quand il s'est tu, personne n'a bougé, personne n'a parlé, personne n'osait. Émus aux larmes, nous le regardions comme notre frère, notre enfant, notre double. Il a alors sorti de sa poche un harmonica et a joué cet air, triste et vivant à la fois. C'était si spécial…
– Comme tu en parles ! Ce doit être un enfant exceptionnel… »
Sujet de réflexion
conseil
Pense à varier les domaines où tu tires tes exemples : vie quotidienne, culture personnelle, lectures scolaires (auteurs classiques comme Molière ou La Fontaine).
[Introduction] Beaucoup de spectacles, de films ou de livres attirent un large public, car ils sont divertissants. Mais est-il possible de faire réfléchir le lecteur ou le spectateur, tout en le divertissant ? Nous verrons d'abord que beaucoup d'œuvres ne visent qu'un seul objectif : amuser leur public. Mais nous nous arrêterons ensuite sur celles qui réussissent un pari difficile : faire réfléchir tout en divertissant.
[Une seule ambition : amuser] De nombreux spectacles cherchent avant tout à être divertissants. Ils répondent en cela aux envies des spectateurs. Après une journée de travail fatigante, beaucoup allument la télévision pour trouver des programmes qui les amusent, sans prétention intellectuelle. C'est sans doute le même objectif qui pousse d'autres personnes à lire quelques pages d'un roman policier ou d'un roman d'amour avant de se coucher. Le divertissement n'a alors pas d'autre but que le délassement.
[Une ambition plus noble : amuser et faire réfléchir] Toutefois, certains spectacles présentés comme amusants sont porteurs d'un enseignement moral et veulent faire réfléchir le public. C'est ainsi que Molière concevait ses comédies, ou La Fontaine ses fables : « La morale apporte l'ennui, le conte fait passer le précepte avec lui. » L'apparence amusante permet aux messages de frapper plus aisément le lecteur.
[Conclusion] Certaines œuvres ne sont faites que pour amuser ; d'autres réussissent à élargir la réflexion du public, tout en restant plaisantes. Le divertissement est d'autant plus réussi qu'il pousse à s'interroger, sur ses actes comme sur ses jugements.