Mobilisation des connaissances

Les titres des parties ne doivent pas figurer sur votre copie.

Introduction

L’engagement politique désigne des formes variées de participation à des actions pour exprimer des idées qui visent à peser sur le débat public et à transformer la société. Deux exemples, le militantisme et la consommation engagée, vont nous permettre de montrer la diversité de ces formes d’engagement.

Développement

Le militantisme est une condition d’existence des organisations politiques, que ce soit des partis politiques, des syndicats ou des associations. Impliqués dans des débats d’idées, l’élaboration d’un répertoire d’actions ou le choix de représentants, les militants participent à des réunions et à des mobilisations de nature diverse (campagne électorale, manifestation, pétition…).

La consommation engagée représente une forme d’engagement politique qui se développe avec la prise de conscience des enjeux environnementaux de notre société. En prônant l’usage de produits issus de l’agriculture biologique, elle a pour but de défendre un modèle de production moins consommateur de substances chimiques, plus respectueux des ressources naturelles et de la santé humaine.

Conclusion

L’engagement politique, qui joue un rôle clé au sein d’une démocratie, prend ainsi des formes très variées dans nos sociétés contemporaines. Les deux exemples développés montrent que s’il inclut toutes les formes de participation au processus électoral, il ne s’y limite pas.

Étude de document

▶ 1. En 2019, le produit intérieur brut (PIB) du Danemark augmente de 2,8 %. La hausse de la productivité globale des facteurs (PGF) explique 1,4 point de cette croissance annuelle, soit la moitié. C’est autant que la contribution des deux facteurs de production réunis. On en déduit que la PGF est une source importante de croissance en 2019 au Danemark. Parmi les facteurs de production, c’est le travail qui tire le plus la croissance : il en explique 0,9 point, soit un peu moins du tiers des 2,8 % d’augmentation du PIB.

▶ 2. Les titres des parties ne doivent pas figurer sur votre copie.

Introduction

Le document présente les contributions à la croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) entre 2010 et 2019 en France, en Corée du Sud et au Danemark. Les contributions sont exprimées en points de pourcentage tandis que la croissance annuelle du PIB est donnée en pourcentage. Ces statistiques, provenant de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), nous permettent de comprendre d’où vient la croissance de chaque pays et plus particulièrement d’appréhender le rôle joué par la productivité globale des facteurs (PGF).

Développement

Entre 2010 et 2019, la hausse de la PGF est une source importante de la croissance en Corée du Sud. Depuis 2016, elle en explique plus de la moitié, et même près de 80 % en 2018 (avec 2,3 points sur 2,9 % de croissance). On constate le même phénomène au Danemark : par exemple, la hausse de la PGF tire la croissance à hauteur de 1,6 point en 2018 sur 2,2 % de croissance. La contribution de la PGF est moins forte dans le cas de la France ; mais elle est quand même à l’origine de la moitié de la croissance de 2010 et de plus de 60 % de celle de 2017 (1,5 point sur 2,4 % de croissance).

La croissance, qui est l’augmentation durable de la production d’un pays, provient donc en partie de la hausse de la PGF, qui mesure l’efficacité de la combinaison productive. Le progrès technique l’explique : il permet de produire plus avec la même quantité de facteurs de production. Plus la combinaison productive est efficace et plus la production peut augmenter. À l’échelle d’un pays, on parle de croissance économique.

Conclusion

Si les facteurs de production contribuent à la croissance, il en existe une autre source, la hausse de la PGF, dont le rôle est primordial pour de nombreuses économies.

Raisonnement

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Introduction

Selon Karl Marx, les classes sociales regroupent des personnes occupant la même position dans les rapports de production et ayant des intérêts communs. La prise de conscience de ces derniers incite les classes à entrer en conflit entre elles. Cependant, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’analyse de la structure sociale de la société française en termes de classes sociales est remise en cause pour deux raisons principalement : une vision plus individualisée de l’identité sociale et la réduction des inégalités entre groupes sociaux.

I. Une identité sociale plus individualisée

Si l’on suit l’évolution du sentiment d’appartenance à une classe sociale depuis les années 1960, on observe que celui-ci augmente de 4 points de pourcentage entre 1966 et 2015. Cependant, cette progression concerne le sentiment d’appartenir aux classes moyennes et non à la bourgeoisie ou à la classe ouvrière (document 2). On peut en conclure que la conscience de classe, surtout celle des ouvriers, décline fortement.

Le déclin du sentiment d’appartenance à une classe sociale peut être causé par la montée de l’individualisme. Les membres de la société insistent plus sur leur « singularité » que sur leur appartenance à une classe sociale. Ils s’identifient plus à ceux avec qui ils ont des « affinités » individuelles qu’à ceux qui occupent la même position sociale (document 1).

II. La réduction des inégalités entre groupes sociaux

Depuis les années 1950, la société française a connu une tendance à la réduction des inégalités économiques et sociales. Dès lors, grâce à la progression des revenus des plus modestes, la consommation s’est uniformisée. Les différences d’équipement en biens ménagers selon la catégorie socioprofessionnelle apparaissent ainsi peu importantes en 2019 (document 3).

Dans le même temps, l’évolution de la structure sociale montre un accroissement des catégories moyennes, représentées notamment par les professions intermédiaires. Cette évolution a conduit des sociologues à parler de moyennisation de la société, et à conclure à la fin des classes sociales.

Conclusion

L’analyse en termes de classes sociales telle que Karl Marx l’avait développée peut être remise en cause aujourd’hui. En effet, la conscience de classe, surtout le sentiment d’appartenir à la classe ouvrière, décline et les membres de la société avancent leur singularité pour s’identifier socialement. Cette remise en cause des classes sociales est liée à la moyennisation de la société, caractérisée par la montée des classes moyennes et une homogénéisation des modes de vie.