Partie 1 • Méthodes de comptage selon les espèces
▶ 1. a) On commence par faire un tableau de proportionnalité :

On cherche la quatrième proportionnelle en effectuant le calcul :
On estime que le nombre de nids d'hirondelles dans le Finistère est environ de 26 400.
b) L'ensemble du Finistère ne peut être considéré comme la commune de Névez. Il faudrait affiner l'hypothèse afin qu'elle prenne en compte la variété des territoires (urbanisés, agricoles, naturels, etc.).
▶ 2. a) Il y a 42 rats marqués sur 150 rats capturés soit une fréquence .
mot clé
La fréquence d'une partie d'effectif n dans un ensemble de d'effectif R est .
b)
Le conseil de méthode
Il existe ici deux méthodes pour trouver le nombre de rats dans l'île.
Première méthode : avec un tableau de proportionnalité.
Deuxième méthode : en utilisant le résultat de la question précédente.
La deuxième méthode se rapproche de la méthode utilisée à la question 2. e.
Première méthode
Pour répondre à cette question, on fait un tableau de proportionnalité :

On calcule la quatrième proportionnelle :
Il y aurait 714 rats dans l'île.
Deuxième méthode
On cherche le nombre total de rats N. Or on suppose que la proportion de rats marqués est f = 0,28 sur toute l'île. Ainsi, f × N = 200 ou .
On trouve également N ≈ 714.
c) soit r ≈ 0,072
d) IC = [0,208 ; 0,352]
e) La fréquence des rats bagués sur l'île est comprise entre 0,20 et 0,35.
Ainsi, le nombre total de rats est compris entre 571 et 1 000 rats
car et .
f) Pour obtenir un meilleur encadrement du nombre de rats, il faudrait que le rayon de l'intervalle de confiance de la fréquence soit plus petit et donc que R soit plus grand. Il s'agirait donc de recapturer un plus grand nombre de rats.
Partie 2 • Impact humain sur la biodiversité
▶ 3.
Le conseil de méthode
Indiquez l'année de la dératisation sur le graphique afin de délimiter les périodes de présence et d'absence du rat surmulot.
Le document 4 présente la population d'oiseaux principalement après la dératisation, car le rat surmulot n'est plus présent à partir de 1996. Cependant, on peut comparer les populations d'oiseaux avant (entre 1992 et 1996) et après la dératisation (entre 1996 et 2001), afin de connaître l'impact de la présence du rat avant 1996.
▶ 4. L'étude des documents nous permet de connaître l'impact du rat surmulot sur deux populations d'oiseaux de l'île de Trielen.
D'après le document 4, entre 1996 et 2001, le nombre de couples de pipits a été multiplié par 6 (il est passé de 12 à 65). Dans le même temps, le nombre de couples d'hirondelles est resté stable entre 5 et 10. On voit donc qu'à partir de 1996, le nombre de couples de pipits augmente fortement, alors que celui des hirondelles reste stable. La dératisation de 1996 permet l'augmentation de la population de pipits, les rats avaient donc sur eux un impact négatif. Par contre, comme la population d'hirondelles ne change pas, le rat n'avait pas d'impact sur elles. On en déduit que les rats surmulots s'attaquaient préférentiellement aux pipits car la population de ceux-ci profite de sa disparition.
Dans le document 3, il est noté que le rat surmulot se nourrit d'œufs et de poussins à sa portée. Le pipit maritime niche au sol dans une crevasse ou une petite cavité entre les rochers, alors que l'hirondelle rustique installe ses nids en hauteur sur les poutres des toitures. Le rat surmulot s'attaque donc plus facilement aux œufs et petits du pipit car ils sont à sa portée, alors que ceux de l'hirondelle sont protégés en hauteur.
Sur l'île avant 1996, le rat surmulot était donc un prédateur important des pipits car il mangeait leurs œufs et poussins non protégés au sol. Par contre, il n'affectait pas les hirondelles hors de portée, en hauteur.
▶ 5. L'humain a eu un premier impact sur les populations d'oiseaux en introduisant le rat qui est une espèce invasive, susceptible d'occasionner des dégâts. Ceci a entraîné une mortalité élevée chez les pipits maritimes dont la population a sensiblement diminué.
Ensuite, en 1996, l'intervention de l'humain avec la dératisation a eu un second impact sur les populations d'oiseaux en permettant l'augmentation de la population de pipits maritimes en l'absence de leur prédateur.
Ces documents ne montrent pas d'impact de l'activité humaine sur la population d'hirondelles rustiques.