La propagation rapide d'agents pathogènes provoque des épidémies. Lorsque l'être humain constitue le réservoir à pathogènes, des mesures permettent d'éviter la propagation d'individu à individu.
I Limiter la contamination directe
Mot clé
Réservoir à pathogènes : espèce servant d'habitat et à l'origine de la propagation d'un agent pathogène.
Adopter des mesures d'hygiène simples, comme se laver les mains fréquemment, permet d'éliminer une grande partie des micro-organismes présents sur la peau. Éviter le contact entre les mains et la bouche permet d'éviter la contamination par ces mêmes micro-organismes. Se couvrir la bouche lorsque l'on tousse ou éternue évite de contaminer quelqu'un d'autre.
Les micro-organismes pathogènes responsables des IST se transmettent par voie sexuelle. Il existe des moyens pour lutter contre la contamination :
– les préservatifs féminins et masculins, qui constituent le moyen de protection le plus efficace en établissant une barrière physique entre les deux partenaires ;
– les traitements pré et post-exposition existent contre le VIH, mais ils sont moins efficaces et moins accessibles ;
– il existe des vaccins contre certains virus responsables d'IST comme l'hépatite B.
II Éliminer les pathogènes dans l'organisme
Mot clé
Anticorps : molécule produite par le système immunitaire, permettant l'élimination de micro-organismes étrangers.
La vaccination consiste à introduire dans l'organisme un morceau de l'agent pathogène (ou le pathogène entier mais inactivé) afin que l'organisme produise des anticorps spécifiques à ce pathogène. La réaction de l'organisme sera plus rapide et plus efficace en cas de nouvelle rencontre avec le pathogène.
La vaccination d'une population permet de stopper la propagation d'un agent pathogène, ce qui protège indirectement les personnes ne pouvant pas toujours se faire vacciner (nourrissons, personnes âgées).
Les antibiotiques ne permettent d'éliminer que les bactéries. Il existe :
– des antibiotiques à large spectre, efficaces contre plusieurs espèces de bactéries ;
– des antibiotiques très spécifiques, efficaces contre certaines espèces seulement.
Les antibiotiques doivent être utilisés avec discernement, car ils peuvent favoriser l'apparition de souches résistantes et perdre ainsi de leur efficacité.
Toutes les mesures prises pour limiter l'apparition et la propagation de maladies dans une population sont regroupées sous l'appellation de prophylaxie.
Méthode
Montrer que la vaccination permet de se défendre contre un pathogène
La vaccination est un moyen qui permet à l'organisme de renforcer sa réponse immunitaire face à un pathogène.
Doc Évolution de la quantité d'anticorps anti-grippe chez deux individus, dont l'un est vacciné contre la grippe
Montrer que la vaccination permet une réponse immunitaire plus rapide et plus efficace contre un pathogène.
Conseils
Étape 1 Indiquer quel individu est vacciné.
Étape 2 Montrer que la réponse est plus efficace chez un individu vacciné en comparant les productions d'anticorps des deux individus après contamination.
Étape 3 Montrer que la réponse est plus rapide chez un individu vacciné en comparant le temps nécessaire pour arriver au maximum de la production d'anticorps.
Solution
Étape 1 L'individu 1 a été vacciné contre la grippe trois semaines et demi avant d'être contaminé.
Étape 2 L'individu non vacciné produit 10 UA d'anticorps après contamination par le virus de la grippe. L'individu vacciné en produit deux fois et demi plus (25 UA). La réponse immunitaire est donc plus efficace chez l'individu vacciné.
Étape 3 L'individu non vacciné produit le maximum d'anticorps environ une semaine après la contamination. L'individu vacciné produit le maximum d'anticorps 3 ou 4 jours après la contamination. La réponse immunitaire est donc plus rapide chez l'individu vacciné.