A L'air atmosphérique
L'air est essentiellement constitué de deux gaz : le diazote (N2) majoritaire occupant un volume d'environ 80 % et le dioxygène (O2) occupant un volume d'environ 20 %.
REMARQUE
Le mot « gaz » est invariable, on écrit donc « des gaz ». Le mot « air » est masculin.
À une température donnée et une pression fixée (proche de la pression atmosphérique), une mole de gaz occupe un volume appelé volume molaire quel que soit le gaz. Ainsi, il revient au même d'exprimer la composition de l'air en pourcentage de volume, en fraction molaire ou en pourcentage molaire.
La composition de l'air détaillée à 20 °C est indiquée dans le tableau suivant.
D'autres gaz sont présents à des teneurs inférieures, comme le méthane. Selon l'humidité, la proportion de vapeur d'eau, normalement autour de 0,3 %, peut atteindre quelques pourcents.
REMARQUE
Pour les petites teneurs, on remplace le pourcentage par ppmv : partie par million en volume. 1 000 ppmv = 0,10 % en volume.
B La mise en évidence de certains gaz
Le dioxyde de carbone est mis en évidence grâce à l'eau de chaux (solution saturée d'hydroxyde de calcium) qui se trouble en sa présence.
Le dioxygène est mis en évidence lorsqu'il rallume une allumette incandescente (dont l'extrémité est rouge mais ne produit pas de flamme).
La vapeur d'eau fait bleuir le sulfate de cuivre anhydre.
C Le déficit en dioxygène
La teneur du dioxygène dans l'air ambiant est suffisante pour permettre la respiration dans de bonnes conditions, même lors d'efforts.
La composition de l'air ne varie pas jusqu'à très haute altitude, car un brassage continu maintient ses proportions. Cependant, au fur et à mesure que l'altitude augmente, la pression atmosphérique diminue et donc le dioxygène disponible aussi. L'organisme a plus de difficultés à produire un effort et se fatigue plus rapidement.
Lorsqu'une pièce est mal ventilée, ou en cas d'incendie, la teneur en dioxygène se réduit, ce qui peut engendrer une asphyxie.