La structure histologique des voies respiratoires est adaptée à leurs fonctions :
le cartilage rigidifie la paroi pour maintenir les conduits béants et permettre le libre passage de l'air dans la lumière ;
les nombreux vaisseaux sanguins réchauffent l'air ambiant inspiré ;
le tissu musculaire lisse contrôle le diamètre des conduits ;
le mucus produit par les cellules caliciformes humidifie l'air inspiré et participe à son épuration en piégeant les particules inhalées ;
les cils, par leur balayage permanent et synchronisé, déplacent les particules piégées dans le mucus vers le pharynx, où elles sont dégluties (l'ensemble est appelé escalator muco-ciliaire).
À savoir
La bronchomotricité est la capacité des bronches à faire varier leur diamètre. À l'expiration, les cellules musculaires se contractent, ce qui réduit la lumière des bronches (bronchoconstriction) tandis qu'à l'inspiration, elles se relâchent, ce qui augmente la lumière (bronchodilatation).
Au fur et à mesure de la progression dans les voies respiratoires, l'épaisseur de la paroi diminue et sa structure se simplifie : il y a une réduction progressive des cellules caliciformes et ciliées ainsi que du cartilage et une organisation circulaire du tissu musculaire lisse.
