Fiche de révision

La poésie après 1945 (2) : Ponge, Guillevic

 
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La poésie après 1945 (2) : Ponge, Guillevic

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Deux poètes, Ponge et Guillevic, travaillent dans le même esprit : ils rejettent le lyrisme pour s'intéresser aux choses, même les plus modestes, et les interroger.

1 Francis Ponge (1899-1988) : les mots et les choses

 Né à Montpellier, Ponge fréquente un temps le groupe surréaliste, adhère au Parti communiste et participe à la Résistance pendant la guerre. Après la Libération, il devient enseignant.

 Les trente-deux poèmes en prose du Parti pris des choses (1942) décrivent des objets du quotidien, modestes, mais qui contiennent tout un monde.

La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes.

Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous dans un four stellaire, où durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses…

« Le pain », Le Parti pris des choses, © Éditions Gallimard

L'essentiel sur…

la poésie de Ponge

  • Des « définitions-descriptions » qui exigent un travail minutieux et précis, à la façon d'un artisan, sur le langage.
  • La volonté d'atteindre le mystère des choses.

2 Eugène Guillevic (1907-1997) : la poésie du quotidien

 Fils d'un marin breton, Guillevic, pour résister au nazisme, adhère au Parti communiste. Après des années de poésie militante, il revient à une inspiration plus personnelle.

Terraqué (1942), Terre à bonheur (1952), Carnac (1961) sont tournés vers la terre, les êtres et les choses.

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