Dans l'environnement de l'industrie 4.0, les données doivent donc être impérativement protégées contre l'utilisation abusive et l'accès non autorisé. Le premier risque concerne l'espionnage industriel : un faible niveau de cryptage dans l'environnement cloud constitue un risque important car un hacker, ou une organisation, peuvent mettre à l'arrêt de nombreux sites de production. Un virus peut donc faire sauter une centrale, arrêter un réseau électrique, polluer une ressource vitale, divulguer des informations confidentielles, et réduire ainsi l'avantage concurrentiel d'une entreprise.
Les premières actions de sécurisation des données concernent les applications hébergées dans un cloud. L'utilisation d'un réseau privé virtuel (VPN) et de protocoles spécifiques est requise pour un échange de données sécurisé. Un autre moyen concerne l'identification et l'authentification sécurisées au moyen d'échange de clés cryptographiques entre les utilisateurs et les machines.
Toutes les entreprises de l'Union européenne appliquent une politique claire en matière de gestion des données personnelles de leurs clients. Deux des principes fondamentaux du règlement général sur la protection des données (RGPD) s'appliquent :
le principe de consentement : toute collecte de données personnelles doit faire l'objet, au préalable, du consentement explicite et éclairé du client. Le consentement peut ensuite être retiré à n'importe quel moment ;
le principe de transparence : information du client sur la nature des données collectées et sur la finalité de cette collecte (marketing ciblé, étude statistique, enquêtes de satisfaction client…).