Une proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination. Selon la fonction qu’elle occupe, elle est complétive ou circonstancielle.
IAnalyser une subordonnée conjonctive complétive
1 Reconnaître une conjonctive complétive
Une subordonnée conjonctive complétive est introduite par la conjonction de subordination que ou les locutions conjonctives à ce que, de ce que.
Il me semble parfois [que je n’existe pas vraiment].
Je m’attends [à ce qu’elle m’annonce une catastrophe].
2 Indiquer sa fonction
Comme son nom l’indique, la subordonnée conjonctive complétive est le plus souvent COD ou COI.
« Je sens [que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux] ! » (Mallarmé)
La subordonnée est COD. On ne peut pas la supprimer, mais on peut la transformer en pronom personnel COD (« Je le sens ! »).
À noter
Une conjonctive complétive peut être aussi sujet (Qu’il vienne serait une belle surprise.) ou complément d’une forme impersonnelle (Il faut que tu viennes.).
IIAnalyser une subordonnée conjonctive circonstancielle
1 Reconnaître une conjonctive circonstancielle
Une subordonnée conjonctive circonstancielle équivaut à un GN complément circonstanciel. Comme lui, elle peut être supprimée.
2 Préciser la circonstance exprimée
Conseil
Distinguez la conjonction si introduisant une subordonnée CC de condition (Si elle vient, nous la verrons.) et l’adverbe interrogatif si introduisant une interrogative indirecte (Je me demande si elle vient.).
IIIÉtudier le mode dans une subordonnée conjonctive
Le verbe d’une subordonnée conjonctive est à l’indicatif ou au subjonctif.
Le subjonctif apparaît pour signaler que l’action est seulement envisagée.
Pour justifier l’emploi du mode, on analyse – selon le type de conjonctive – le verbe principal ou le mot subordonnant.