Le contrat de travail à durée indéterminée (CDI) constitue la forme normale et générale de la relation de travail. L'employeur doit donc avoir recours à ce type de contrat, sauf s'il peut justifier d'une situation autorisant le recours à un autre type de contrat.
Le CDI peut être conclu à temps plein ou à temps partiel. Seul le contrat à durée indéterminée (CDI) à temps plein peut être non écrit. Toutefois, lorsqu'il est conclu verbalement l'employeur a l'obligation de remettre au salarié un document écrit reprenant les informations contenues dans la déclaration préalable à l'embauche qui doit être adressée à l'URSSAF avant la prise de poste.
Le CDI peut comporter des clauses particulières (clause de mobilité, clause de non-concurrence…). Les clauses contraires à l'ordre public sont interdites : clause de célibat, rémunération inférieure au Smic, clause discriminatoire…
Le CDI ne peut prendre fin que par la volonté d'une des parties (licenciement, démission, retraite, départ volontaire), par accord entre les parties dans le cadre d'une rupture conventionnelle ou pour force majeure rendant impossible la poursuite de l'activité.
À savoir
La rupture conventionnelle permet aux parties de convenir des modalités de rupture du contrat de travail qui les lie. Le salarié perçoit une indemnité de rupture et a droit aux allocations de chômage s'il remplit les conditions d'attribution.
Il existe des formes particulières de CDI :
le contrat de chantier ou d'opération ;
le contrat de travail intermittent est conclu pour des emplois permanents avec une alternance de périodes travaillées et de périodes chômées (ex. travaux saisonniers, activités touristiques, hôtellerie) ;
le CDI intérimaire est conclu avec une entreprise de travail temporaire pour la réalisation de missions successives (versement d'une rémunération entre les missions).