L'apparition de la photo et son usage ont considérablement enrichi l'information. Les guerres ont largement été photographiées. La Première et la Seconde Guerre mondiale ont ainsi vu l'émergence d'un nouveau métier : le photographe de guerre qui revendique le titre de journaliste, considérant que les photographies sont de l'information au même titre que les mots.
C'est essentiellement la guerre du Vietnam qui donne ses lettres de noblesse à ce métier. Il s'agit de la première guerre suivie et vécue quasiment en direct. Les soldats sont très ouverts aux journalistes de la presse écrite ou de la télévision… Le gouvernement, persuadé de la victoire, considère que les reportages ou les photos conforteront l'opinion publique dans la justesse de la cause défendue. En 1968, l'horreur de certaines images et de certains reportages, le retour de certains soldats retournent l'opinion publique qui réclame le retour des soldats et la fin de la guerre. La photo « La petite fille au napalm » a ainsi profondément marqué les esprits en 1972. Les États-Unis en ont tiré la leçon et les guerres suivantes (guerres d'Irak) seront pratiquement interdites aux journalistes, quels qu'ils soient.
Depuis, la photo a été largement utilisée ; certains journaux, tels que Paris Match en ont fait un slogan et un argument de vente.
#info
Une de Paris Match du 16 avril 2019 : Notre-Dame : le cœur de la France en feu
La caricature et le dessin de presse existent depuis longtemps. Les grands événements et la politique en sont les supports traditionnels : les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, l'action d'un président de la République ou d'un Premier ministre…