Le travailleur indépendant n'est pas lié par un contrat de travail avec l'entreprise ou la personne pour laquelle il exécute sa mission. Il travaille pour son propre compte. Il est autonome dans la gestion de son organisation, dans le choix de ses clients et dans la tarification de ses prestations.
Le travailleur indépendant est à la fois propriétaire, entrepreneur et employé. Selon le secteur d'activité, le travailleur indépendant est inscrit à :
la chambre de commerce et d'industrie pour les commerçants (ex. : libraire, épicier…) ;
la chambre des métiers pour les artisans (ex. : boulanger, imprimeur, ébéniste…) ;
la chambre d'agriculture pour les exploitants agricoles ;
l'Urssaf pour les professions libérales (ex. : médecin, architecte, avocat…).
Le travailleur indépendant doit opter pour un statut, celui de la micro-entreprise étant très répandu, mais il peut aussi choisir le statut d'entreprise individuelle ou sociétaire.
Le statut de micro-entreprise permet de bénéficier d'un régime fiscal et social spécifique. La gestion est simplifiée et le chiffre d'affaires ne doit pas dépasser un certain seuil. Le patrimoine personnel et le patrimoine professionnel étant confondus, la responsabilité du micro-entrepreneur est de ce fait illimitée.
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Les conditions à respecter pour devenir micro-entrepreneur en 2020
Avec l'EI (entreprise individuelle) l'EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) ou la SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle), le chiffre d'affaires n'est pas limité. Le travailleur indépendant peut prendre plus de risques, son patrimoine personnel étant distinct de celui de l'entreprise et sa responsabilité limitée à ses apports.
Les travailleurs indépendants peuvent opter pour le