A La mise en mémoire de la réponse immunitaire
Après un premier contact avec un antigène, environ 5 % de l'ensemble des lymphocytes ayant réagi deviennent des cellules mémoires. Ces cellules ont une durée de vie très longue (plusieurs années) et réagissent très rapidement lors d'un second contact avec l'antigène, ce qui permet une immunité acquise contre les antigènes après une première infection guérie.
B La vaccination
Le principe de la vaccination se base sur le phénomène de la mémoire immunitaire. Cela consiste en l'injection d'une substance (le vaccin) ayant perdu ses propriétés pathogènes (c'est-à-dire inoffensif), mais conservé ses propriétés immunogènes, donc capable de déclencher une réponse immunitaire pour induire la fabrication et le stockage de lymphocytes mémoires. Lors d'une seconde infection par le même pathogène, les cellules mémoires vont réagir rapidement et massivement pour éliminer l'antigène. Cette réponse immunitaire immédiate et très intense est nommée réponse secondaire.
À savoir
La vaccination est une méthode préventive. Son efficacité n'est pas immédiate mais elle est durable. La durée de vie des cellules mémoires oblige à pratiquer des rappels.
C La sérothérapie
La sérothérapie est une méthode qui consiste à injecter des anticorps spécifiques à une personne susceptible d’avoir été contaminée par un pathogène (suspicion de rage à la suite d’une morsure d’animal par exemple). Cela permet de neutraliser immédiatement l’éventuel pathogène.
Contrairement à la vaccination la sérothérapie est une méthode curative dont l’efficacité est immédiate mais peu durable car elle ne génère pas de cellules mémoires.