Toutes les organisations n'ont pas la même finalité. Ce critère permet d'identifier 3 grandes catégories d'organisations :
À savoir
Cette classification est fondamentale mais elle simplifie une réalité plus complexe : par exemple, une entreprise peut être publique, privée ou mixte. De même, une association à but non lucratif peut réaliser des bénéfices. Ou encore, une entreprise privée peut être chargée d'une mission de service public…
Il est également possible de classer les organisations en fonction de plusieurs critères qui les caractérisent :
la dimension de l'organisation, évaluée à partir de son effectif salarié, de son chiffre d'affaires… La réglementation française distingue les « micro-entreprises » de moins de 10 salariés (également appelées très petites entreprises (TPE)), les « petites et les moyennes entreprises » (PME) de 10 à 249 salariés, les « entreprises de taille intermédiaire » (ETI) qui en comptent entre 250 et 4 999, et les « grandes entreprises » (GE) dont l'effectif est supérieur ou égal à 5 000 ;
le domaine d'activité de l'organisation : l'analyse sectorielle de l'Insee classe les organisations en fonction de leur activité principale. La classification de Colin Clark distingue les organisations du secteur primaire (agriculture, mines…), du secteur secondaire (industries…) et du secteur tertiaire (services…) ;
le contrôle de l'organisation et l'origine de son financement : une organisation peut être contrôlée par une personne (ou une famille), par plusieurs actionnaires, par l'État… ;
la forme juridique de l'organisation : ce critère permet de distinguer les associations, fondations, sociétés anonymes, entreprises individuelles, établissements publics administratifs, etc. ;
le champ géographique dans lequel l'organisation évolue : local, national, international.