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Les grandes é volutions dé mographiques
Quels phé nomè nes ré currents la dé mographie met-elle en é vidence ?
1Les ré gularité s statistiques
ALes lois biologiques
Les phé nomè nes dé mographiques sont d&rsquo abord des phé nomè nes biologiques.
► &thinsp Ainsi, on peut constater que, pour toutes les socié té s et de tout temps, il existe une surnatalité masculine : il naî t, aujourd&rsquo hui dans presque tous les pays, plus de garç ons que de filles, la proportion é tant d&rsquo environ 105 naissances de garç ons pour 100 naissances de filles (sex-ratio).
► &thinsp On peut é galement constater une surmortalité masculine : à tous les â ges, les hommes meurent plus que les femmes. L&rsquo espé rance de vie des femmes est donc plus é levé e que celle des hommes (en France, l&rsquo é cart d&rsquo espé rance de vie est d&rsquo environ 7 ans).
BLes ré gularité s sociales
► &thinsp Il existe une surmortalité des caté gories sociales les plus pauvres que l&rsquo on peut l&rsquo expliquer par des diffé rences significatives de conditions de vie (alimentation, logement, travail). En outre, aujourd&rsquo hui, malgré l&rsquo amé lioration des soins, les iné galité s sociales face à la mort restent importantes : les caté gories les plus favorisé es se soignent mieux que les caté gories dé favorisé es et ont aussi une espé rance de vie supé rieure.
► &thinsp On peut observer une sous-fé condité des classes moyennes (professions intermé diaires, une partie des employé s et des cadres supé rieurs). On peut l&rsquo expliquer par une activité plus é levé e des femmes, mais é galement par un changement de la place de l&rsquo enfant au sein de la famille. En effet, de nos jours, celui-ci fait l&rsquo objet d&rsquo un investissement é ducatif qui alourdit son « coû t » , d&rsquo où une ré duction du nombre d&rsquo enfants dans les classes moyennes.
2La transition dé mographique
AL&rsquo accé lé ration de la croissance de la population mondiale
► &thinsp Ce n&rsquo est qu&rsquo il y a trente à quarante mille ans, c&rsquo est-à -dire trè s tardivement dans l&rsquo histoire humaine, que la population a franchi le seuil d&rsquo 1 million d&rsquo habitants. La croissance s&rsquo est alors poursuivie jusqu&rsquo à atteindre 1 milliard d&rsquo hommes vers 1800, 6 milliards en 1999, et plus de 7 milliards aujourd&rsquo hui.
► &thinsp L&rsquo accé lé ration de la croissance de la population mondiale est limité e à une pé riode allant du xviiie siè cle jusqu&rsquo aux anné es 1960.
► &thinsp Depuis les anné es 1960, cette croissance tend à baisser. Cette pé riode est appelé e la transition dé mographique* : on passe d&rsquo un ré gime dé mographique traditionnel (taux de natalité et de mortalité é levé s) à un ré gime dé mographique moderne (taux de natalité et de mortalité faibles).
BUne loi universelle
► &thinsp Toutes les populations ont connu ou connaissent le processus de transition dé mographique. Celui-ci commence par une baisse de la mortalité alors que la natalité reste forte, entraî nant ainsi une explosion dé mographique. Dans une seconde phase, la natalité tend à baisser, impliquant un ralentissement de la croissance de la population et un vieillissement de celle-ci.
► &thinsp La transition dé mographique est une loi universelle touchant tous les pays, mais à des é poques diffé rentes. Au xviiie siè cle, elle touche d&rsquo abord l&rsquo Europe et les ré gions alimenté es par l&rsquo é migration europé enne : l&rsquo Amé rique du Nord et l&rsquo Amé rique latine. Elle commence en Asie au cours des anné es 1920-1930, et est en cours en Afrique depuis les anné es 1990.
► &thinsp D&rsquo une maniè re gé né rale, on constate que plus la transition dé mographique est tardive, plus l&rsquo augmentation de la population tend à ê tre é levé e.
Conclure
On observe l&rsquo existence de lois dé mographiques, naturelles et sociales. La plus importante est la transition dé mographique.