Fiche de révision

Les relations au sein de la phrase complexe

Une phrase simple comprend une seule proposition, tandis qu'une phrase complexe en comprend plusieurs. 

IÉtudier une phrase complexe

1 Délimiter les propositions

Pour délimiter les propositions dans une phrase complexe, il faut repérer les verbes (associés à des sujets) et être attentif aux mots ou aux signes de ponctuation qui marquent les limites entre deux propositions.

« [La mémoire de la plupart des hommes est un cimetière abandonné,] [gisent sans honneurs des morts] [qu’ils ont cessé de chérir.] » (Yourcenar)

Cette phrase complexe comprend 3 verbes, donc 3 propositions (entre crochets).

2 Analyser les liens entre deux propositions indépendantes

Des propositions conservant une certaine autonomie au sein de la phrase complexe sont dites indépendantes.

Elles sont juxtaposées si elles sont séparées par une virgule, un point-virgule ou un deux-points.

« Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. » (Racine)

Elles sont coordonnées si elles sont reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car) ou un adverbe de liaison (puis, en effet, pourtant…).

3 Reconnaître un lien de subordination

Ce lien existe quand on ne peut pas séparer deux propositions d’une phrase complexe. On distingue alors la proposition principale et la proposition subordonnée, en général introduite par un mot subordonnant.

À noter

On peut juxtaposer ou coordonner non seulement des propositions indépendantes, mais aussi des propositions subordonnées ayant la même fonction.

IIAnalyser une proposition subordonnée

1 Identifier la nature d’une subordonnée

Pour identifier la nature d’une subordonnée, il faut observer le mot subordonnant.

Tableau de 6 lignes, 2 colonnes ;Tetière de 1 lignes ;Ligne 1 : Mot subordonnant;Nature de la subordonnée;Corps du tableau de 5 lignes ;Ligne 1 : conjonction de subordination (que, quand, comme…); subordonnée conjonctive« Je sais seulement [qu’il est l’homme du monde le plus malheureux et le plus à plaindre]. » (Lafayette); Ligne 2 : mot interrogatif (si, ce que, comment, pourquoi…); subordonnée interrogative indirecte« Je ne sais [si je m’abuse  ], mais il me semble que le véritable amour est le plus chaste de tous les liens. » (Rousseau); Ligne 3 : pronom relatif (qui, que, dont, où, lequel…); subordonnée relative« Et mon âme abattueCède au coup [qui me tue  ]. » (Corneille); Ligne 4 : pas de mot subordonnant; subordonnée participiale (sujet + participe)« Et [le souper fini  ], nous nous fûmes coucher. » (Molière); Ligne 5 : subordonnée infinitive (sujet + infinitif)« On entendait juste [l’eau du robinet s’écouler sur des fraises dans une passoire]. » (Ernaux);

À noter

Parmi les mots subordonnants, seul le pronom relatif exerce une fonction au sein de la proposition subordonnée.

2 Identifier la fonction d’une subordonnée

Pour identifier la fonction d’une subordonnée, il faut s’interroger sur son rôle. Voici les fonctions principales que peut remplir une subordonnée, selon sa nature.

Tableau de 7 lignes, 2 colonnes ;Corps du tableau de 7 lignes ;Ligne 1 : Nature de la subordonnée; Fonction; Ligne 2 : conjonctive; sujet, complément d’objet (= subordonnée complétive); Ligne 3 : complément circonstanciel (= subordonnée circonstancielle); Ligne 4 : interrogative indirecte; COD; Ligne 5 : relative; épithète ou apposée (dans le cas d’une relative adjective); Ligne 6 : participiale; complément circonstanciel; Ligne 7 : infinitive; COD;

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